ALEC ❦ Il faut se ressembler un peu pour se comprendre, mais il faut être un peu différent pour s'aimer ❦ DONE

❝ Alec Damian Groome ❞
FEAT. KEEGAN ALLEN

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Solitaire, il évite souvent de se mélanger aux autres ▽ Indépendant, il a su rapidement construire sa vie "seul" ▽ Il a du mal à accepter son statut d'"extra-terrestre" et à ses pouvoirs ▽ Il joue de la guitare, dessine et écrit dans ses moments de "détente" ▽ S'il est "différent", personne ne lui cherche des noises, le craignant ou étant "fasciné" quelque part par lui ▽ Il observe énormément le monde qui l'entoure ▽ Il est amoureux depuis qu'il a 8 ans de la même fille, seulement elle l'ignore ▽ Protecteur, loyal et généreux sont ses principales qualités ▽ Impulsif, impatient et mystérieux sont ses principaux défauts ▽ Il se mord souvent les lèvres ou se passe la main dans ses cheveux déjà en bataille quand il est "nerveux" ▽ Mange très épicé, plus que la moyenne ▽ Ne boit pas, ne fume pas et ne se drogue pas ▽

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❝ my name is bryan ? ❞
CARTE D'IDENTITÉ, A TOUJOURS AVOIR AVEC SOIS EN CAS DE CONTRÔLE.

❝ NOM/PRÉNOMS ❞ : Alec Groome. ❝ SURNOMS ❞ : Al' ou juste Alec. ❝ AGE ❞ : 28 ans. ❝ DATE ET LIEU DE NAISSANCE ❞ : Officiellement le 10 novembre 1983. Officieusement, un certain 9 juillet il y a bien longtemps. ❝ ORIGINE/NATIONALITÉ ❞ : Américaines officiellement, lointaines officieusement. ❝ MÉTIER ❞ :Mécanicien. ❝ ÉTAT CIVIL❞ : Célibataire mais amoureux. ❝ GROUPE ❞ : Little Green Men.

et toi tu crois au extraterrestre ? Si j'y crois ? C'est une blague que vous me faites ? Évidemment, que j'y crois, j'en suis un moi-même. Seulement, j'ai toujours souhaité le contraire. Je voudrais oublier qui je suis réellement, et vivre une vie normale, sans avoir à me poser des questions. Sans avoir à me couper du monde pour me "protéger". Si ces histoires d'extra-terrestres vous fascinent, moi elles m'agacent.

et le neuf juillet mille neuf cent quarante sept à ton avis c'est quoi qui est tombé du ciel ? Moi. Je suppose. Et pleins d'autres. Mais vous pensez réellement que je répondrais franchement à cette question ? Si on me la posais pour de vrai, je dirais juste, tout sourire, que ce n'est qu'une fabulation de plus. Je me fiche totalement de ce qui s'est passé ce jour-là. Comme je vous l'ai dit, je ne veux pas être "différent". Du moins, c'est ce que je tente de me convaincre.

si les extraterrestres existaient tu réagirais comment ? Comme je le fais maintenant. Je leur fous la paix, ils me foutent la paix. Bien sûr, ce n'est pas si simple, quand on se reconnait, on a le sentiment d'avoir besoin les uns des autres, d'être solidaires. D'avoir une famille.

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❝ it's a story about ❞
L'HISTOIRE D'HOMME, L'HISTOIRE D'UNE FEMME, L'HISTOIRE D'UN HOMME ET D'UNE FEMME.

Un jour de Juillet en 1947

Je ne suis pas vraiment né en 1947. Non. Je suis arrivé sur Terre en 1947. Pour des raisons qui m’ont dépassé pendant longtemps. Mais ce n’est pas ce qui compte. Pas pour moi, en tout cas. Le fait est que ce jour-là, je ne suis pas né, mais ça a marqué un grand bouleversement. Pour moi. Et pour les américains. Roswell. Pourquoi ici ? Le saura-t-on jamais ? Notre « vaisseau » a fait la une de tous les journaux. Des recherches, des interrogations et j’en passe. Beaucoup ont perdu de leurs croyances, certains sont mêmes devenus fous. Et notre venue, que l’on aurait préféré secrète, a été démasqué.

1989

C’est là, cette année, que je suis né. Contrairement à la normal, je marchais au milieu de la route. Perdu. Déboussolé. J’avais l’apparence d’un enfant de six ans. Et la première voiture qui s’arrêta sur mon chemin fut celle de mes parents. Ils n’ont pas tellement cherché à comprendre d’où je sortais comme ça. Ils ne m’ont pas posé de question, pas de celles pour lesquelles je n’avais aucune réponse. Ils m’ont juste aidé. Et m’ont gardé avec eux pendant des années. Si j’étais perdu alors, que je ne comprenais pas qui j’étais ni d’où je venais, j’ai vite compris que je n’étais pas comme les autres. Et que ce n’était pas une « mode » à dire.

Quelques semaines après qu’ils m’aient trouvé, et adopté, j’ai découverts quelque chose. Une capacité que je détenais. Sans le savoir. Heureusement, je me trouvais seul. Dans ma chambre. Et je me souviens comme si c’était hier avoir pensé à mon ballon, se trouvant de l’autre côté de la pièce. Et la seconde d’après, il se trouvait dans mes bras. Inutile de préciser la surprise qui pouvait se lire sur mon visage. Je n’étais qu’un gosse, mais assez grand pour comprendre mon entourage. Assez intelligent pour savoir que si ce « pouvoir » était découvert, je serais en danger. Qu’on m’éloignerait d’eux. Et je ne le voulais pas.

1990

Pendant deux ans, j’ai adopté un profil bas. Non pas que j’ai cessé cette année-là. Mais un autre évènement, bouleversant ma vie, eut lieu. J’avais réussi à m’intégrer, malgré mon côté « différent », mystérieux et solitaire. Je tentais d’être normal, et je le voulais du plus profond de mon cœur. J’y arrivais bien, jusqu’à son arrivée. Elle était plus belle qu’un ange. C’était tout ce que j’avais réussi à penser. Elle était nouvelle. Et j’en suis tombé amoureux aussitôt. Qu’on ne se fasse pas de fausses idées. Je ne lui ai jamais adressé la parole. Pas une seule fois. Des regards. Des gestes. C’était une manière de communiquer, la seule que je m’autorisais d’avoir avec elle.

De nos jours

Il m’était vite apparu évident que, pour le bien des autres autant que le mien, il ne me fallait pas me « lier ». Pas aussi « intensément » en tout cas. Cela ne m’a pas empêché de l’observer. D’apprendre à la connaitre de loin. A l’aimer toujours plus en grandissant. A la protéger quand il le fallait, maladroite qu’elle était. A faire en sorte que ses « rêves » se réalisent. Comme cette fois où elle voulait cette robe derrière la vitrine, mais qui était bien trop chère. Elle l’avait trouvé sur son lit à son retour. Et ce n’était qu’une anecdote parmi tant d’autres. Je ne peux rien dire d’autre que ma vie tournait autour d’elle.

Et bien sûr, sur le fait de passer inaperçu. D’être un concitoyen normal. Je suis devenu mécanicien, me trouvant un certain don pour « réparer » les voitures. Un métier comme un autre. Mais qui me permet de survivre, d’être au courant de tout en ville. Depuis, j’y ai rencontré d’autres « aliens » comme moi, certains avec qui je me suis lié d’amitié, d’autres avec qui au contraire nous avons des « divergences d’opinion ». La vérité, c’est que je me fiche de la raison pour laquelle on a été envoyé. Je me fiche de ce qui était « nous » avant ici. Je suis Alec aujourd’hui, et je compte bien le rester.

Et ce jour…

Il était déjà très tard et en toute logique, j’aurais dû me trouver chez moi, à jouer de la musique ou à lire un bouquin. Mais j’étais allé dans ce café-restaurant. Certains vous dirait sûrement que, ayant la flegme de me faire un repas moi-même, j’étais donc venu manger à ma faim. Mais en réalité, je n’étais là que pour elle. Malsain de me trouver dans ce même café dans lequel elle un rendez-vous galant ? Peut-être. Mais j’avais toujours été là pour veiller sur elle, même si elle l’ignorait. Et j’avais bien fait d’être là, ce soir-là.

Elle semblait s’ennuyer à mourir. Je le lisais sur son visage, même si elle souriait. J’avais appris à lire toutes ses expressions. Elle était bien trop polie pour l’envoyer balader, pour être grossière et pour ne pas finir cette soirée. Elle était la pureté même. Et il l’avait raccompagné à sa voiture sans rien demander en retour. J’étais resté dans un coin, m’assurant qu’elle rentre sans problème. Et au moment de monter dans sa voiture, un homme avait surgit pour lui voler son sac. Du moins, c’est ce que je préfère me dire. D’autres pensées auraient pu être fatales pour lui. J’avais alors agi.

En vingt ans que nous nous « connaissions », c’est ainsi que j’ai brisé mon pacte, celui de ne jamais l’approcher. Elle n’a pas eu le temps de me voir « exercer mon pouvoir » sur son agresseur, elle sombrait déjà dans les abîmes dus au chloroforme qu’il lui avait administré. Quand elle s’était réveillée, elle se trouvait sur mon lit. Saine et sauve.

« Salut... » avais-je dit. J’étais assis sur une chaise à côté du lit et je tenais un chocolat chaud entre mes mains. Pour elle. « Je t’ai préparé un chocolat chaud », avais-je continué. Elle semblait aussi perdue que moi à six ans. Elle s’était relevée un peu trop vite. « Doucement… » « Mais que s’est-il passé ? Où est… » « Il doit être trop sonné pour le moment » « Tu… C’était toi qui… Je t’ai vu et… puis plus rien » Elle avait bu quelques gorgées, tout en me dévisageant.

« C’est drôle, tu ne m’avais jamais adressé la parole jusqu’à maintenant. Mais tu es toujours là où je ne t’attends pas… » « Faut croire que le destin fait bien les choses » « Oui, faut croire… »

Cette nuit avait changé bien des choses. Je ne voulais rien révéler. Pourtant, une part de moi souhaitait tout lui dire, pour qu’elle me comprenne. Je voyais bien qu’elle voulait me connaitre, mais chaque fois que la conversation dérivait vers moi et le personnel, je fuyais. Elle se posait des questions, notamment à propos de cette nuit. Elle avait vu plus que je ne l’imaginais… A présent j’étais confronté entre me taire et la perdre. Ou lui dévoiler mon plus grand secret…

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❝ behind the screen ❞
ET EN VRAIS TU ES QUI ? HOMME/FEMME/BLOND/BRUN/ROUX?.

Spoiler:

AH ÇA ME DONNE ENVIE DE REGARDER PLL TOUT ÇA .
BIENVENUE