(m) PETTYFER ❞ suicide moi

❝ Eraste Kaligaris (neg) ❞
26 ans ▪ métier libre ▪ célibataire ▪ chasseur

Il prend régulièrement les gens de haut. Toujours assez hautain, glacial. Il a un langage assez cru, cynique. Il aime beaucoup la provocation ce qui lui vaut régulièrement quelques problèmes • ne voit presque plus ses parents, il dit que c'est mieux ainsi • Il lit beaucoup, mais souvent ne se souvient plus de ce qu'il lit • Il serait intelligent, mais ne met jamais ça à profit • Il fume beaucoup, boit trop • Il serait très je m'enfoutisme • contrairement au apparence il n'est pas égocentrique, et se fiche pas mal de sa petite personne • Il a cette mauvaise habitude de toujours mettre la musique trop fort • Il déteste les films romantiques • Il n'a jamais vraiment eu de relations sérieuses avec les femmes, il dit ça "trop compliqué" • Il a la mauvaise tendance de prendre toujours les gens de haut, et de toujours juger. • Sous l'effet de l'alcool, il lui arrive d'être sans maîtrise • Il déteste les nouvelles technologies • Il dit abhorrer le matérialisme, et pourtant il admet qu’il n’y a que ça de vrai • Il n’est pas un dom Juan, même s’il ne prend pas l’amour au sérieux, il ne collectionne pas les conquêtes • Il dit toujours ce qu'il pense de manière crue et déplacée.

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❝ suicide moi ❞
SI TU SAVAIS COMME JE T'HAIME

résumé : Il est le chasseur qui a tué son frère. Depuis plusieurs mois, il traque Meoquanee afin de lui faire subir le même sort que son frère. Seulement il ne peut s'empêcher de remettre son heure de mort à plus tard. Cette femme le fait languir d'un amour chimérique et hardant. Attirance profane entre un extraterrestre et un chasseur qui ne peut guidée qu'aveuglément à l'erreur. Ils savent que leur attirance est jugée est interdite, qu'elle devrait fuir, qu'il devrait la tuer. Mais malgré ça, il ne peut s'empêcher de lui céder, oubliant tous ses convictions et ses principes. L'affection qu'il porte à cette femme le répugne et il s'est juré de la tuer, seulement plus le temps passe, plus il s'en sent incapable.

Toute la ville est enlisée dans cette nuit douce, les rues semblent mortes comme s'il y avait eu un sillage et au loin on entend une musique inconnue. Mon corps s'embourbe dans l'abîme alors que mon esprit s'évade. Soudain un bruit brusque me sort de mes pensées, je me retourne : personne. Mon esprit se complet à imaginer le pire. Fascination du pire absurde car nous savons tous que l'ennemi n'attaque jamais par derrière. Toujours, il se dresse de manière inattendue devant sa victime pour lire sur son visage la pitié mêlée à la peur, avant de lui donner son dernier coup de grâce. Mes jambes se mettent à courir, mon allure s'accélère, j'avance sans m'arrêter quand soudain je me retrouve coincée dans un cul de sac comme un vulgaire animal pris au piège. Derrière moi, dans l'ombre apparaît une silhouette masculine "Comme on se retrouve" Déclare t'il. La vue de cet homme écorche mes ventricules, j'aurais pu le reconnaître parmi mille, l'homme qui avait tué mon frère. Je reste dans le mutisme. "Tu pourrais au moins me dire bonjour, j'ai mis tellement de temps à te retrouver" Un rire jaune s'échappe de mes lèvres et je rétorque "va te faire voir" A peine ai-je prononcé ses 3 mots qu'il plaque mon corps contre le mur et me donne un coup de genou dans le ventre. La souffrance me donne envie de crier mais je me retiens, je ne veux baisser les yeux devant cet homme. "Si tu savais comme ça été long de te retrouver. Je m'en suis tellement voulu de t'avoir laissé t'échapper la nuit où j'ai tué ton frère." L'image de mon frère brûle les ventricules de mon coeur. Et comme pour lui témoigner de ma haine, je lui crache sur la figure. De son poing, il retire les postillons qui aurait pu l'atteindre et me menace "ne me cherche pas, ou tu vas me trouver" "Qu'est-ce que tu attends pour me tuer ?" Ses sourcils se froncent comme s'il était étonné de cette interrogation et avec un sourire narquois me répond "Je te laisse 10 secondes pour me donner une bonne raison de te laisser la vie sauve" Ainsi, il jouait vulgairement de ma vie. Ma vie qui selon ses critères devait être insignifiante et inutile voir même grotesque. Sans même réfléchir, je pose mes lèvres sur les siennes. Entre nos lèvres se libère une passion exaltée et paradoxalement chétive. Mon corps se tord sous son touché. L’organe oiseux sous ma poitrine convulse inapte devant la bestialité de nos entités. À l’aveuglette je reconstitue ses traits durs, déférente à cette convoitise qui se danse sur ses lèvres. Les pulsions dans ma dépouille vivante se pullulent, l’air me manque. Puis progressivement nos corps se détache, il me fixe puis me répond "Va pour ce soir, mais la prochaine fois, il faudra trouver mieux sinon bang bang"